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Category Poemes que j'aime

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Giroflée, girofla

vendredi, avril 15 2011, par Miaou

J'ai descendu dans mon jardin ....
J'y ai trouvé des giroflées

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Giroflée, Girofla, cela vous suggère-t-il quelque chose ?

Il s'agit d'une chanson écrite par Rosa HOLT en 1935. Elle dénonce l'atrocité de la guerre pour le peuple au moment de l'arrivée de Hitler au pouvoir alors que le chauvinisme est développé et que la jeunesse est embrigadée dans l'armée.


Que tu as la maison douce
Giroflée Girofla
L'herbe y croît, les fleurs y poussent
Le printemps est là.
Dans la nuit qui devient rousse
Giroflée Girofla
L'avion la brûlera.
Que tu as de beaux champs d'orge
Giroflée Girofla
Ton grenier de fruits regorge
L'abondance est là.
Entends-tu souffler la forge
Giroflée Girofla
L' canon les fauchera.
Que tu as de belles filles
Giroflée Girofla
Dans leurs yeux où la joie brille
L'amour descendra.
Dans la plaine on se fusille
Giroflée Girofla
L' soldat les violera.
Que tes fils sont forts et tendres
Giroflée Girofla
Ca fait plaisir d' les entendre
A qui chantera.
Dans huit jours on va t' les prendre
Giroflée Girofla
L' corbeau les mangera.
Tant qu'y aura des militaires
Soit ton fils soit le mien
Y n' pourra y avoir sur terre
Pas grand-chose de bien.
On te tuera pour te faire taire
Par derrière comme un chien
Et tout ça pour rien.


CONNAISSIEZ-VOUS CETTE CHANSON ?

J'ai eu la curiosité de chercher, car dans une revue très anciennes mais qui existe toujours, il y avait l'histoire de BRIGITTE, par BERTHE BERNAGE, en de nombreux tomes et cette chanson y était citée.
J'ai une vingtaine de ces livre relatant la vie de cette Brigitte et de sa famille, chinés au cours des ans. Le premier tome, Brigitte jeune fille, avait été couronné par l'Académie Française
Un petit tour sur le net et en fait, il y a 50 livres qui decrivent la vie de Brigitte et des siens et ces livres sont toujours réédités.
Les chineuses d'anciens PETITS ÉCHOS DE LA MODE se souviendront du nom de leur auteur, BERTHE BERNAGE qui a été très longtemps chroniqueuse dans cette revue.

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Vive le printemps !

samedi, mars 19 2011, par Miaou

Il est là ! Enfin !! Tant attendu !


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Le printemps chez moi


Peut-être le merle y est-il pour quelque chose ?


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Cliquez sur l'image pour agrandir.


Charles d'Orléans , lui, voit le PRINTEMPS comme un jeune prince vêtu de broderies, de soleil riant, tandis que court l'eau qui fait ruisseler son habit 1000 gouttelettes d'argent


Le temps a laissé son manteau.
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie
De soleil luisant, clair et beau.


Il n’y a bête, ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,


Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie,
Gouttes d’argent d’orfèvrerie,
Chacun s’habille de nouveau
Le temps a laissé son manteau.
De vent, de froidure et de pluie,



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BON DIMANCHE PRINTANIER

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AUTOMNE

dimanche, octobre 17 2010, par Miaou

Chez Emmanuelle , j'ai aimé cette broderie ( clic)

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Et les vers d'Apollinaire appris à l'école me sont remontés en mémoire

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Prière de la Sérénité : Accepter ce qu'on ne peut pas changer, Avoir le courage de changer les choses sur lesquelles ont peut agir

vendredi, juillet 30 2010, par Miaou

Ce poème génère beaucoup d'entrée sur mon blog, et comme l'article est de juillet 2006, j'ai pensé l'illustrer et le "remonter" 

Enluminure d'une bible du XIIe siècle (Bibliothèque Mazarine, Paris)


"ACCEPTER  toutes les choses que je ne peux changer. Avoir le courage de changer les choses que je peux changer" ,
Que ce soit dans la vie professionnelle, dans la vie personnelle, face au cancer , face aux décès de personnes chères, face aux injustices qui mènent aux chômage et aux minimas sociaux :cela m'a aider à avancer en faisant de bons choix et permis d'avancer.

On préte ces propos à de nombreux auteurs et j'ai recherché l'origine. Je ne suis rattachée à aucune religion, même si la dimension spirituelle de l'être humain m'est évidente . Ce poème recèle un trésor de Vie .

J'ai ensuite appris qu'il était cité dans de nombreuses associations qui luttent contre les addictions de toutes sortes ( Alcooliques Anomymes , les associations qui aident les personnes à sortir de ladrogue,du jeu etc ...)



C'est extrait d'un poème écrit par des moines du Moyen-age :

La Prière de la Sérénité '' (écrit par des moines du Moyen Age)''

Si, dans ta vie, un jour tu devais pleurer,
Te sentant bien seul, loin de ceux que tu as aimés.
Dis toi bien qu’il y aura toujours quelqu’un qui te montrera le droit chemin.

Écoute ces mots, car moi qui te les dis, je n’ai pas toujours été ce que je suis.
J’ai connu bien des pleurs, des paniques,et des misères,
Alors récite avec moi cette prière.

Mon Dieu donne-moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je ne peux changer.
Donne-moi le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.

Tu devras aussi te prendre en main,
Si tu veux changer ton destin,
Laisse de côté les choses qui te détruisent,
Tu auras alors de belles surprises.

Pour toi, chaque jour deviendra ensoleillé,
Ton coeur s’ouvrira à l’amour.
Ne vis qu’un jour à la fois si tu veux en profiter,
Et tu seras heureux pour toujours.

Mon Dieu donne-moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je ne peux changer.
Donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer
Et la sagesse d’en connaître la différence.

Quand ma patience est à bout, aide-moi à la retrouver.
Apprends-moi à faire face aux difficultés avec calme et sérénité.
Lorsque, je suis à court de réponses vives et d’explications intelligentes,
Permets que cesse le flot de questions, au moins pendant un court moment.

Mon Dieu donne-moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je ne peux changer.
Donne-moi le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.

Et quand j’ai l’impression que les journées sont trop brèves
pour que je puisse accomplir toutes les tâches qui m’attendent,
Fais au moins que je trouve le temps de faire le plus important,
le temps d’écouter, le temps d’aimer
et le temps de rire aussi.

Mon Dieu donne-moi la sérénité
D’accepter toutes les choses que je ne peux changer,
donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer
Et la sagesse d’en connaître la différence.

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C'est l'Automne

mercredi, septembre 23 2009, par Miaou

J'aime cette saison , ces couleurs, le mélange des genres : du froid déjà , du chaud encore,plein de fruits et de légumes ...

Une "nouvelle année", car je pense que , tout comme moi, beaucoup de personnes ont gardé le rythme du calendrier scolaire On retrouve les amies du Club de patchwork par exemple :)


Bassin de la source du Point de vue Sainte Barbe Novembre 07

Poésie apprises lors des rentrées scolaires ... Vous souvenez - vous ?

Automne malade et adoré


Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé dans les vergers
Pauvre automne ! Meures en blancheur
Et en richesse de neige et fruits mûrs.

Aux lisières lointaines, les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison, que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant, sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille

Les feuilles qu'on foule,
Un train qui roule
La vie s'écoule...

Guillaume Apollinaire

Un autre poème ?

Automne

Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un coeur que l'on brise
Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises


Guillaume Apollinaire

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Le pot de la Vie : quels sont vos gros cailloux?

vendredi, mai 8 2009, par Miaou

« Un jour, un vieux professeur de l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur La gestion du temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies européennes. Ce cours constituait l’un des dix ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour passer sa matière.

Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit :
- Nous allons réaliser une expérience.
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

- Est-ce que ce pot est plein ?

Tous répondirent : Oui.

Il attendit quelques secondes et ajouta : Vraiment ?

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux. jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

- Est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L’un d’eux répondit : Probablement pas !
- Bien ! répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda : Est-ce que ce pot est plein ?
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : Non !
Bien ! répondit le vieux prof. Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire. - Non répondit le vieux prof. Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite. Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?

Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps … ? Ou … toute autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir … sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question :

Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle. »

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A méditer , de Goethe

samedi, septembre 9 2006, par Miaou

"Dans la Vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné, chacun peut faire une partie différente." Goethe

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De Nelson Mandela " Nous sommes tous voués à briller"

lundi, juillet 24 2006, par Miaou

« Nous sommes tous voués à briller….

Qui suis-je moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ? En fait qui êtes vous pour ne pas l’être ? . Nous sommes tous voués à briller, comme le sont les enfants. Ce n’est pas le sort de quelques uns d’entre nous, c’est le sort de tout un chacun. Et quand nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons la possibilité aux autres de faire la même chose. En faisant notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant… En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres… »

Nelson Mandela

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